Can you see the light ?

Septembre arrive, il est temps de mettre à jour ce carnet de notes musicales.
petit flashback sur le début juillet, toujours avec Al Green...

Grâce à ma bonne étoile j'ai finalement pu assister au concert de l'Olympia...Miracle, j'étais au 4éme rang juste au pied du révérend. Un moment inoubliable qui n'a duré qu'une heure et sans rappel malgré l'ultra excitation du public de quadras ! (Al Green ne semble pas être responsable de cette légére arnaque, le tour bus est parti de l'Olympia à peine 20mn aprés le show en direction de Londres).

Nous fumes éblouis par les reflets du bling bling d'Al Green, crucifix, étoiles de David et bagues oversized avec diamants dignes de P.Diddy sur des chaines en or bien massif, costume sombre et chic, pochette en soie, léger ventre sur un corp d'athlete... Al Green est extraordinairement classe, de la classe d'un Ray ou d'un Sam Cooke. Accompagné par une formation parfaite : 3 choristes, (dont la fille du révérend), 3 cuivres délicieux, un orgue Hammond et tous le reste, Al Green est venu avec le groupe de son eglise au grand complet, la Full Gospel Tabernacle church a quitté, le temps d'une tournée, Hell street (!) à Memphis et s'est deployé sur la scéne de l'Olympia. Tired of Being Alone, Let's get Married, Love and Happiness...Les classiques se succédent. Mais en vérité, seul le gospel semble rendre heureux le révérend. Sur Amazing Grace, Al est en transe, les gospels se succèdent, "I gave up my heart to Jesus..."

➲Al Green à l'Olympia 1'20" - QuickTime (low bandwith)
(petite video filmée avec les pieds et en cachette, j'aimerai pouvoir vous en donner plus...)